Avoir vécu dans le XVIIIe siècle, vers la fin du siècle des Lumières, François-Marie Arouet fut exposé à plusieurs idées radicales et nouvelles, d’anciens philosophes et écrivains. Ceci le permit de critiquer toute institution présente durant cette période. Par contre, il ne put pas affirmer explicitement son opinion par risque de persécution. Il se tourna alors vers l’écriture en utilisant un pseudonyme, dit Voltaire. Une de ces œuvres les plus célèbres est Candide qui raconte la vie d’un jeune homme, plutôt naïf, à la recherche du meilleur des mondes. Dans l’ouvrage, Voltaire utilise l’ironie pour critique plusieurs idées et institutions présentent à son époque. L’une d’elle fut l’institution religieuse mentionnée à plusieurs reprises. Dans ce contexte, l’institution religieuse représentait toute institution organisée se proclamant religieux, e.g. le Vatican ou l’Église, ou suivant la volonté de Dieu, e.g. les Jésuites. On se pose dès lors la question; quels étaient les sentiments de Voltaire envers l’institution religieuse? À l’aide de Candide, on discutera en premier lieu discuter du thème de l’institution religieuse aux valeurs peu chrétiennes et le manque de logique provenant de leurs actes en deuxième lieu.
Prenons comme point de départ l’hypocrisie de l’institution. Durant le séjour aux Amériques, Candide et Cacambo discutent des Jésuites et de leur mission sur le nouveau continent. C’est là que Cacambo partage son opinion : « Los Padres y ont tout, et les peuples rien; c’est le chef d’œuvre de la raison et de la justice. Pour moi, je ne vois rien de si divin que Los Padres, qui font ici la guerre au roi d’Espagne et au roi de Portugal, et qui en Europe confessent ces rois; qui tuent ici des Espagnols, et qui à Madrid les envoient au ciel […] » On peut déduire le message que Voltaire voulait transmettre au début de la citation. Bien que les prêtres annoncent vivre pour aider les moins opportuns, ils vivent en richesse sans le partager avec ceux qui en ont