candide
Présentation de l’œuvre :
Candide est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l’auteur (plus de cinquante aujourd’hui), ce qui en fait un des plus grands succès littéraires français.
Candide porte le titre complet de Candide ou l'Optimisme, soi-disant traduit des additions du Docteur Ralph qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire pour éviter la censure. Cette œuvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l’origine de l’auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes :
Résumé :
Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh qui se trouve en Westphalie[12]. Il a pour maître Pangloss, philosophe qui enseigne la « métaphysico-théologo-cosmolonigologie[13] », et qui professait, à l'instar de Leibniz, que l'on vit dans le meilleur des mondes possibles. Candide est chassé de ce meilleur des mondes possibles à la suite d'un baiser interdit échangé avec Cunégonde, la fille du Baron. Candide découvre alors le monde et passe de déconvenue en déconvenue.
Enrôlé de force dans les troupes bulgares, il assiste à la boucherie de la guerre. Il s'enfuit, est recueilli par Jacques l'anabaptiste. Il retrouve Pangloss réduit à l'état de vieillard, atteint de la vérole qui lui apprend la mort de Cunégonde, violée par des soldats bulgares. Ils embarquent avec Jacques pour Lisbonne. Après une tempête dans laquelle meurt noyé Jacques, ils arrivent à Lisbonne le jour du tremblement de terre et sont victimes d'un autodafé durant lequel Pangloss est pendu. Candide retrouve Cunégonde, maitresse d'un grand inquisiteur et d'un riche juif : don Issachar[14]. Il est amené à tuer les deux hommes et s'enfuit avec Cunégonde et sa vieille servante vers Cadix en Espagne.
Il embarque avec son valet Cacambo, Cunégonde et sa vieille servante pour le Paraguay. Contraint d'abandonner Cunégonde à Buenos-Aires, il s'enfuit