Capital humain
1ère partie : Les apports de la théorie du capital humain au point de vue du salarié, de l’entrepreneur et de la nation.
La théorie du capital humain a été développée en 1964 par Gary Becker. On constate depuis de nombreuses années que le salarié prend de plus en plus d’importance au sein de l’entreprise, celle-ci cherchant de plus en plus à le motiver et à favoriser son épanouissement au travail. La ponctualité, la discipline, le respect de la parole donnée, la créativité, l’autonomie, l’esprit d’initiative et d’équipe rentre en compte. En effet, ces caractéristiques sont indispensables au bon fonctionnement de la société mais aussi à une production de qualité, elle s’acquiert au long d’un apprentissage sociale simple et complexe.
L’homme acquiert en tout premier lieu des connaissances grâce à la formation générale c’est-à-dire son éducation. Or, tous les individus ne sont pas égaux devant la possibilité d’acquérir des connaissances. Ce qui implique une plus grande vulnérabilité des individus face aux chômages si ceux-ci détiennent un capital peu élevé. Cette aggravation de la situation de l’emploi se traduit par une augmentation du rythme d’accumulation du capital humain. L’individu au chômage va avoir recours à diverses formations pour palier aux manques de compétences. Le capital humain et le chômage connaissent des évolutions parallèles. La santé morale et physique rentre aussi en ligne de compte, l’absentéisme désorganise la production, l’usure physique et morale oblige l’employeur à former de nouveaux salariés.
L’entreprise procède à des investissements monétaires tels l’achat d’éducation et de biens ou non monétaires comme la perte de temps et attend que ceci soit rentabilisé.
Cette rentabilité prend la forme d’un salaire plus élevé lors de son entré dans la vie active.
L’individu cherche à optimiser ses dépenses d’éducation et à égaliser leur coût marginal avec la productivité marginale. Les effectifs de