Capital-risque et CleanTechs
On distingue plusieurs types de capital-risqueurs, des particuliers aux professionnels et du public au privé. Est-ce que tous ces investisseurs ont le même intérêt ? Comment s’y prennent-ils pour financer les entreprises ? Quels sont les plus présents dans le secteur des
« cleantechs » ? En 2012 la France était le 4ème pays européen en termes d’entreprises soutenues en capital-risque et le 3ème en termes de montant investi derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne.
Le capital-risqueur prend des participations dans le capital social de la start-up, qui reçoit ainsi des fonds propres. Idéalement le capital-risqueur intervient activement dans la gestion de la start-up et pour cela il conjugue compétence financière et technologique. Il n’est pas un mécène, il mobilise ses compétences technologiques dans un objectif financier pour accroître la valeur de la firme et se rémunérer grâce aux plus-values issues de la revente des participations prises dans la start-up.
Sont à différencier tout d’abord les investisseurs publics des investisseurs privés : les investisseurs publics sont essentiellement représentés par l ‘ Association Française des
Investisseurs en Capital et La Banque publique d'investissement (BPI France) qui est un groupe public français de financement et de développement des entreprises. L’objectif de telles organisations est de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes, en effet les start-ups sont créatrices de milliers d'emplois et contribuent fortement à la croissance économique. Mais ces fonds interviennent rarement pour des montants inférieurs à 500 000 € et leurs participations dans des entreprises au stade d'amorçage sont généralement limitées. Bien que le capitalrisque en France doit son essor aux investissements publics, les secteur privé est maintenant omniprésent.Pourquoi, le secteur