« Car il me semble que la marque d’un excellent ouvrage est de n’avoir rien d’absolument inutile » Valincour
(Intro rédigée-plan détaillé-conclusion rédigée)
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« Car il me semble que la marque d’un excellent ouvrage est de n’avoir rien d’absolument inutile » Valincour
En vous appuyant sur les œuvres au programme et votre propre culture littéraire, vous commenterez cette phrase
INTRODUCTION
"Car il me semble que la marque d'un excellent ouvrage est de n'avoir rien d'absolument inutile". Cette phrase de Valincour, critique et homme de lettres français du XVIIème siècle, est tirée des Lettres à la Marquise de *** sur le sujet de la Princesse de Clèves. Dans une époque dominée par les écrits des Précieux, qui voit l’émancipation culturelle des femmes et un renouveau dans la manière d’apporter le récit, il y interroge le genre romanesque dans son ensemble et dresse une critique sur l’utilité dans l’économie du récit à travers le prisme de l’œuvre dominante de Madame de La Fayette.
Qu’est-ce qui est donc indispensable et de quoi peut-on aisément se passer dans le procédé d’écriture d’un roman pour qu’il soit inscrit dans ce qu’il nomme « un excellent ouvrage » ? Selon Valincour, un chef d'œuvre se mesure à la mesure justement. C'est-à-dire à l'ordre strict imposé par l'auteur à son œuvre : un ordre où rien ne serait laissé au hasard et où tout contribuerait à l'économie de l'intrigue et du récit. La notion « d’utile » apparaît alors, prenant tout son sens dans un mouvement littéraire foisonnant qui s’affranchit des formes antérieures et qui laisse de plus en plus de place au roman, très à la mode. Ce genre évolue lui aussi, lié à l’esthétique du courant précieux et est souvent critiqué pour ses excès (historique et précieux) comme le transcrit Lenoble qui rejette « les longs romans pleins de paroles et d’aventures fabuleuses, et vides des choses qui doivent rester dans l’esprit du Lecteur et y faire fruit ». Par