Caricature
Par LEXPRESS.fr, publié le 20/09/2012 à 10:46
"Il faut préserver la liberté d'expression, surtout si elle est menacée", assure le ministre de l'Education. Des propos qui rejoignent ceux de Manuel Valls, après la publication des caricatures de Mahomet dans Charlie Hebdo.
CHARLIE HEBDO - Le ministre de l'Éducation estime que la liberté d'expression "a été très importante pour notre civilisation".
AFP/PHILIPPE DESMAZES
La liberté d'expression "a été très importante pour notre civilisation", "c'est comme ça qu'on a fait la démocratie" et "il faut la préserver, surtout si elle est menacée", a déclaré Vincent Peillon, en réaction à la publication, dans le journal satirique Charlie Hebdo, de caricatures du prophète Mahomet. "C'est intangible, on ne peut pas transiger avec ça", car sinon, c'est "le premier pas vers les totalitarismes", a estimé le ministre de l'Education, agrégé de philosophie. Mercredi, Manuel Valls, ministre de l'Intérieur, défendait la même idée.
"Quand on commence les transactions avec la liberté de conscience", et "la liberté d'expression, alors on est sur un très mauvais chemin, a justifié Vincent Peillon. Chacun, précisément parce que c'est la liberté, doit juger lui-même de l'usage qu'il en fait, pas les autres."
Ensuite, "il y a les conséquences de l'exercice de cette liberté", mais "il faut qu'il y ait dans une société démocratique quelques personnes qui n'ont pas à se préoccuper des effets de leur parole, c'est un journal satirique, c'est la liberté d'expression", a ajouté le ministre.
L'école peut aborder ce sujet
"Les difficultés, les menaces, elles ne relèvent pas du journalisme. C'est une affaire politique qui pré-existe quand même à Charlie Hebdo et qui suivra." Ce journal, "on n'est pas obligé de le lire, de l'acheter", a ajouté le ministre de l'Education.
"Chacun est dans sa responsabilité, celle du Premier ministre et du ministre des