Le putsch d'Alger mené par l'armée et la crise du 13 mai 1958 ont entraîné le retour au pouvoir du Général de Gaulle. Le 1er juin, celui-ci est investi par le Parlement comme président du Conseil. Il accepte de reprendre le pouvoir et « d'assumer les pouvoirs de la République » à condition de pouvoir gouverner par ordonnance pour une durée de six mois et de pouvoir modifier la Constitution. Le Parlement accepte ses conditions et adopte la loi constitutionnelle du 3 juin 1958, qui autorise le gouvernement De Gaulle à proposer une modification de la Constitution, tout en soumettant cette révision à des conditions de fond et de forme. La révision devra ainsi être soumise à référendum. Cette procédure reste discutée et n'est pas exempte de certains reproches, attendu qu'elle permet au gouvernement de Charles de Gaulle de déroger à la procédure de révision contraignante de la Constitution de la IVe République.soit par le Parlement réunit en congrès soit directement par le peuple à travers l'expression du référendum. Elle a été rédigée de façon à mettre un terme à l'instabilité gouvernementale et à la crise de la guerre d’Algérie ; elle est marquée par le retour d'un exécutif fort. Seulement voilà, un homme, Charles de Gaulle, donne le pouvoir à une homme, le président de la république. Lui seul est le « gérant » de toutes les grandes institutions. Sachant qu’il était lui-même président.
Exemple historique :
Le putsch d’Alger mené par l'armée et la crise de 13 mai 1958 ont entraîné le retour au pouvoir du Général de Gaulle. Le 1er juin, celui-ci est investi par le Parlement comme président du conseil. Il accepte de reprendre le pouvoir et « d'assumer les pouvoirs de la République » à condition de pouvoir gouverner par ordonnance pour une durée de six mois et de pouvoir modifier la Constitution. Le Parlement accepte ses conditions et adopte la loi, qui autorise le gouvernement De Gaulle à proposer une modification de la Constitution, tout en soumettant