Cas alicament terra
LES ALIMENTS TERRA
John Labatt, grande entreprise canadienne, oeuvrant dans trois groupes d'industries, le brassage, les produits conditionnés et les produits agro, décide de se lancer dans la culture des champignons au Québec en créant les Aliments Terra.
L'allocation des ressources financières au sein du portefeuille d'activités Labatt, se fait à l'aide de trois critères principaux:
1. Rentabilité de 20%;
2. Crédibilité des nouveaux actionnaires;
3. Contribution du projet aux autres activités du groupe.
La compagnie «Aliments Terra» a fait preuve de pionnier dans la production (technique néerlandaise, qualité stable, ...), la commercialisation (prix fixe, approvisionnement garanti, emballage innovateur, ...) et la distribution du champignon au Québec.
Ses profits sont d'un très bon niveau dans l'industrie mais ne répondent pas au critère de rentabilité fixé. Sans doute qu'il est possible de rationaliser certains coûts de production (sauf sa main d’œuvre syndiquée qui coûte beaucoup plus chère que celle de ses concurrents ontariens) et de mieux exploiter les compétences et connaissances accumulées en accroissant sa capacité de production afin de saisir l'occasion qui se présente de s'accaparer de la part de marché du plus ancien et du plus gros producteur de champignons frais québécois qui vient de faire faillite.
Par contre l'idée de produire et de distribuer des produits exotiques de plus en plus en demande retient également l'attention des dirigeants de Terra.
Que faire selon que l'on adopte le point de vue de Labatt ou de Terra? Agrandir son usine québécoise, acheter un producteur ontarien et transformer son usine, produire d'autres types de produits, améliorer la rentabilité de l'usine actuelle avant de croître?
Étude de cas
Principaux concepts à analyser
Éléments du processus de planification et leur hiérarchisation