cas sur hausley
Tout d’abord, penchons-nous sur un cas du sud, comme le Ghana qui croulait sous le poid de sa dette au travers des politiques capitalistes. En effet, l’explosion de la dette ghanéenne met l’État au pied du mur des institutions financières (FMI et BM) qui lui imposent des injonctions. En effet, « bien qu’il n’a pas l’autorité légitime d’imposer aux États les politiques à suivre, le FMI dispose néanmoins, grâce à la conditionnalité qui accompagne les tirages sur ces ressources, des moyens d’orienter les programmes mis en œuvre par ces derniers pour corriger les déséquilibres», Kristian Deblock et Samia Kazi Aoul,2001, page 22. Au menu on peut y déceler le consensus de Washington. Cependant, «il était prévu que l’ajustement s’effectue sur une période limitée - quelques années -, avec un temps fort de mesures Instantanée (dévaluation, retrait des subventions publiques, action sur les prix et les salaires en Particulier), puis un temps long de relance sectorielle», Martin Verlet, page 409. Comble de l’ironie, l’ajustement structurel s’est prolongé au cours des années qui ont suivie. La BM et le FMI commencent par une dévaluation de la monnaie ghanéenne entre 1982 et 1988. En effet, cette dévaluation a comme but de rendre les produits ghanéens moins chers pour les pays les plus industrialisés. Toutefois, «cette mesure était destinée à favoriser les exportations : pour les acheteurs situés à l’extérieurs de la zone CFA, un produit issu de la zone CFA, en général une matière première non transformée, qui valait 100FCFA, c’est-à-dire 2FF, a vu du jour au lendemain sa valeur en francs français (ou tout autre monnaie forte) baisser de