Lettre I On commence avec Cécile de Volanges dans la perspective d’un roman d’apprentissage (constat circonstancié d’une situation sociale). Il y a deux héros qui forment un jeune couple. Un héros à deux têtes est le héros du roman d’apprentissage. Molière écrit L’école des femmes en 1853, Tartuffe en 1664, Dom Juan (le prince de Conti). Ces pièces sont un échec. Elles sont interdites et censurées. En 1666 Molière est qualifié de misanthrope puis il rentre dans le rang comme avec Le bourgeois gentilhomme. Les liaisons dangereuses sont en rapport avec L’école des femmes. Il y a un rapport possible entre Agnès et Cécile de Volanges. Il s’agit de l’éternel féminin et rebelle. Dans un couvant, des germes d’intelligence se développent quand même. Ce serait donc illusoire de croire à la faiblesse de l’éternel féminin, qu’on peut le dompter à terme. En effet la mèche fait plus ou moins long feu. Tôt ou tard la femme explore. Volanges rappelle le mot volage. Cécile la volage, douteuse contrairement à Rosemonde. Volage devient Volanges si on y ajoute le « n », celui de la haine quand elle réalise qu’elle s’est faite avoir. Au XVIIIe siècle les hommes prennent les femmes pour des reproductrices. Cette vision de la femme est tenue par l’Eglise de l’époque. Elle n’est rien et on l’entretient dans une « heureuse stupidité » selon Voltaire pour qu’elle fasse partie de l’ameublement. On lui apprend à jouer de la musique et à dessiner. Elle est vouée au mariage et on l’entretient dans cette heureuse stupidité de la coquetterie, c'est-à-dire dans les « bonnets et les pompons ». Elle est là pour plaire mais pas pour être instruite. Les couvents créent une émulation entre filles, c’est la guerre de la coquetterie. Dans le secrétaire on ne lui donne aucune possibilité de garder quelque chose en secret. La mère qui lui est supérieure a des pouvoirs inquisitoriaux, notamment celui de l’enfermer dans une prison dorée avec une femme de chambre. Il y a trois prisons chronologiques : le