CE 21 MARS 2007 BOULOGNE BILLANCOURT
A.La réunion des critères d'identification des contrats administratifs
B.Les critères de la personne privée transparente
II.Le fondement de la transparence comme palliatif au critère organique et les évolutions possibles de la théorie de la transparence en matière contractuelle
A.Le rejet de la théorie du mandat comme fondement du caractère administratif des contrats conclus par des personnes privées transparentes
B.La généralité de la solution posée et l'extension possible de la théorie de la transparence
Résumé de l'exposéL’arrêt du Conseil d’Etat du 21 mars 2007, « Commune de Boulogne-Billancourt », arrêt de principe, est intéressant en ce qu’il traite de la nature des contrats conclus entre deux personnes privées dont l’objet est relatif à l’exécution d’une mission de service public, et pose pour la première fois un principe novateur en reconnaissant la théorie de la transparence d’une personne privée.
En l’espèce, une société s’était vue confier, par contrat conclu avec l’association pour la gestion de la patinoire et de la piscine de la commune de Boulogne-Billancourt, la charge d’une mission de contrôle et de sécurité. Cette dernière ayant fait l’objet d’une procédure collective de faillite, l’entreprise s’était retournée contre la commune de Boulogne-Billancourt pour obtenir le paiement de factures impayées. Le tribunal administratif de Paris a condamné la commune à verser à l'entreprise une somme d'environ 240 000 F. Ce jugement a été confirmé par un arrêt du 20 avril 2005 de la cour administrative d'appel de Paris. La commune forme alors un pourvoi en cassation contre cette décision.
Le Conseil d’Etat a en l’espèce dû se prononcer sur la nature des contrats passés entre deux personnes privées dont l’objet concerne l’exécution d’un service