L'impossibilité de l'éducation des filles mises dans les couvents et devenues étrangères à leur mère, qui ignorent leur éducation, et la seule possibilité de l'apprentissage à travers l'autodidactisme, sont présentées notamment par le personnage de Cécile Volanges.

Portrait :

Entrée au couvent à l’âge de 11 ans, elle en sort à 15 ans pour se marier. Sa mère, Madame de Volanges, choisit Gercourt, beaucoup plus âgé que Cécile. Sa mère ne lui porte pas beaucoup d’attention. Éducation intellectuelle : Cécile ne connaît que la musique, le dessin et la danse: «j’ai ma harpe mon dessin et des livres comme au couvent» (L.1).Elle n’a pas de connaissance en calcul et grammaire, ce qu’on peut remarquer à la lecture de ses lettres dans lesquelles elle commet de nombreuses fautes. On remarque dans son langage sa puérilité. Elle n’a aucun principes religieux ni moraux. Ainsi, elle confond un cordonnier avec son futur mari:«En effet (…) le monsieur était un cordonnier. Je ne peux te rendre combien j’ai été honteuse» (L.1). Cécile ne connaît rien de la vie, elle s’ennuie: «Malgré l’intérêt que j’avais à examiner, les hommes surtout, je me suis fort ennuyée.» (L.3). Pour se distraire elle écrit à son amie Sophie Carnay, restée au couvent, à qui elle demande des conseils. Elle ignore les conventions de la société, ce qui fait d’elle une victime idéale. Faute d’avoir la confiance de sa mère, elle tombe rapidement sous l’influence de la Marquise de Merteuil, après être tombée amoureuse de son professeur de musique le Chevalier Danceny. Ils entretiennent une relation platonique, aucun des deux ne prend d’initiatives. Pensant bien faire, elle fait sans réfléchir tout ce que Merteuil lui conseille, ce qui la mène à entretenir une correspondance secrète avec Danceny. Cécile se fait bêtement piéger par Merteuil qui dénonce sa relation avec Danceny à sa mère, sans même la soupçonner. Elle rencontre Valmont chez Mme de Rosemonde. Après lui avoir naïvement donné la clé de sa chambre,