Cerfs volants de kaboul
Quelques mots d’avertissement : « c’est une erreur d’affirmer que l’on peut enterrer le passé », « mes fautes inexpiées » et surtout la mystérieuse phrase prononcée par Rahim Khan « Il existe un moyen de te racheter ».
Le mystère est lancé, quelle faute aussi terrible a commise le narrateur lorsqu’il avait douze ans ? La suite laisse attendre au lecteur la révélation de la faute, l’expiation et la rédemption.
Ce vocabulaire chrétien n’a pas ici de valeur religieuse mais il traduit un parcours douloureux que résument bien ces mots lourds de sens. Le personnage principal Amir est le narrateur. Toute l’histoire est vécue et racontée à la première personne. L’auteur du drame est le témoin d’un drame plus grand qui est celui de son pays l’Afghanistan. En effet, il est essentiel que le drame personnel se passe dans ce lieu particulier, c’est Kaboul, c’est la violence meurtrière des guerres successives qui donnent un climat, plus encore, le sentiment d’une réalité vécue à l’histoire d’Amir. La situation historique donne une dimension symbolique au drame privé.
Le roman se déroule en trois grandes parties :
• Kaboul avant la guerre, après le drame, la guerre : 150 pages
• Fuir Kaboul, départ vers l’Amérique : 50 pages
• Retour à Kaboul : 150 pages
En parallèle l’histoire d’Amir
On ne peut considérer l’histoire d’Amir sans prendre en compte en même temps l’histoire de Kaboul et de l’Afghanistan car elle est impliquée dans les événements dramatiques et la réalité de ce pays.
La relation des deux enfants
Cette situation au début du récit peut sembler un