CET en ALgerie
Parallèlement, la composition de ces déchets est passée d’un profil organique
(déchets alimentaires) à des matériaux complexes (produits en fin de vie, plastiques et emballages) qui présentent des risques majeurs pour la santé et l’environnement.
Il en résulte que la gestion des déchets ménagers se situe au confluent des activités économiques de production et des impératifs de protection du cadre de vie des populations. Un des domaines importants dans l’interaction entre activités humaines et environnement est la gestion des déchets. Dans les pays à revenus faibles, la méthode la plus usitée est la mise en décharge. Toutefois, si cette solution est la plus facile à mettre en œuvre et la moins coûteuse, il n’en reste pas moins qu’elle doit, pour atteindre son but, respecter certaines règles, ce qui est très rarement le cas.
Nous savons en effet que jeter ses ordures dans le premier terrain vague venu peut être extrêmement dommageable pour l’environnement et pour la population. Outre les nuisances évidentes telles que les odeurs, fumées, plastiques volants, etc., il en existe d’autres beaucoup plus pernicieuses mais dont nous ne voyons pas directement les effets. Citons en particulier la pollution de la nappe phréatique qui peut contaminer gravement les sources d’eau de consommation.
Après avoir décrit un état des lieux sur la gestion des déchets dans les pays du Sud et avoir développé les aspects environnementaux liés à la gestion des déchets ménagers, nous abordons dans cette troisième partie les considérations techniques de l’enfouissement des déchets.
Pour des raisons principalement économiques, la mise en décharge est, et
restera