Chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage
Pour le plan, tu peux faire par exemple :
1ère partie : "Historique" de la barbarie
Etymologiquement, barbare=étranger Cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Barbare : le barbare est d'abord "celui qui ne parle pas grec" ; puis par extension, les peuples étrangers, "non civilisés", dont on ne comprend pas les coutumes.
Rq : ce qui est le plus "marquant" chez ces barbares est ce qui semble cruel, moralement répréhensible, d'où le 2ème sens de barbarie (et transition vers la 2ème partie).
2ème partie : notion actuelle de la barbarie
Barbare a aussi pris le sens de "cruel". Aujourd'hui, on peut avoir l'impression que la définition de la barbarie est fixée (il y a même dans notre code pénal, et dans le droit international la notion "d'actes de barbarie" ).
La mondialisation, le fait que les échanges (y compris intellectuels et culturels) se font à l'échelle planétaire, amènent à établir une façon commune de voir les choses (définir ensemble ce qu'est la barbarie plutôt que de considérer que le voisin est forcément barbare).
Transition : cette vision actuelle de la barbarie aboutit encore à son rejet. On ne se considère pas nous-mêmes comme barbares. Pourrait-il en être autrement ?
3ème partie : certains aspects de notre civilisation pourraient-ils apparaître comme barbare aux yeux d'autres gens qui ne penseraient pas comme nous ?
Exemples : la peine de mort (abolie en France - mais depuis pas si longtemps que ça - mais qui persiste dans des pays comme les USA, qui sont pourtant un "modèle" de la civilisation occidentale) ; les inégalités, les SDF mourant de froid tous les hivers dans l'indifférence générale ; le racisme et sa cohorte de violences et d'injustices... Sans parler des inégalités à l'échelle internationale (indifférence aussi vis-à-vis de la souffrance du tiers-monde, qu'on