Chant d'automne, Baudelaire
Dans les FDM, Baudelaire chante le regret d'un Idéal qui n'est plus et qu'il tente de retrouver par ses vers. La structure qu'il donne à son recueil nous conduit vers une chute, partant de l'Idéal (section 1) vers la Mort (section 6) : le poète semble échouer face à l'inexorable.
Pourtant, Baudelaire paraît extraire de cette chute dans le Spleen, son art poétique, tel qu'il le décrit dans Fusées : « J'ai trouvé ma définition du Beau — de mon Beau. C'est quelque chose …afficher plus de contenu…

Strope 5 : dénominations de la femme mélioratives : « douce beauté » v17 + « tendre coeur » v20 = ref aux charmes féminins et à l'amour.
= tentative de substitution > « lumière verdâtre » des yeux féminins + beauté et douceur de la femme
Mais échec introduit par conj « mais » + amplification avec alternance des adv « tout... rien », puis répétition adv négation « ni ».
La femme = présence douce et apaisante mais insuffisant > impuissance de l'amour à consoler strophe 6 : v19 « Et pourtant » : poète continue de se raccrocher à l'amour …afficher plus de contenu…

Baudelaire reprend un topos bien connu des poètes pour exprimer son profond mal-être : à travers la symbolique des saisons, il fait entendre le chant du spleen et de la mort qui toujours se rapprochent malgré sa colère, ses angoisses, ses fuites amoureuses.
Par son sens et sa musicalité, le poème fait entendre le son lugubre de la mort et du spleen. Et pourtant, grâce à la structure en deux parties,
Baudelaire propose d'y voir un nouveau « départ » : ce poème est aussi la preuve du pouvoir de la création poétique puisque de la douleurnaît une nouvelle Fleur du mal. « Chant d'automne » est finalement un poème qui prépare déjà l'inévitable chute : dès la première section de son recueil, Baudelaire, non sans s'armer de fleurs nouvelles, chemine vers le grand « voyage », celui qui clôturera le recueil après de