Chant d'automne, baudelaire, les fleurs du mal
Utilisation de la 1° personne du pluriel expérience personnelle du poète mais élargie à celle de toute de toute l'humanité. Le complément de lieu, "dans les froides ténèbres", est encore une métaphore angoissante, presque fantastique, qui sollicite péniblement les sens tactile et visuel du lecteur. Ces 2 métaphores, appuyées par une accentuation par 4 très régulière, une abondance de nasales et des allitérations en [b] et [r] évoquent l'entrée désagréable dans l'hiver.2° vers très marqué par le lyrisme : L'auteur lance une exclamation, "Adieu !", qui s'adresse, dans une métaphore personnifiante opposée à celle du 1° vers, à la "vive clarté de nos étés trop courts", soulignée par l'accentuation par 4, l'allitération en [t] et les échos sonores en [te]. Très proche, malgré l'inversion, de …afficher plus de contenu…
Correspondances entre l'extérieur et l'intérieur, soulignée par des jeux sonores en [r], [t], [tr], nasales. "Hiver", présenté hyperboliquement par l'adjectif "tout», caractérisé par une énumération qui enjambe sur le 2° vers de 5 d'éléments abstraits, 4 sentiments négatifs et violents, et un terme soutenu, "labeur", défini par une énumération binaire "dur et forcé". Cette énumération va associer symboliquement la saison de l'hiver avec les éléments constitutifs du spleen baudelairien : "colère"," horreur", celles de sa condition d'homme, "frissons", manifestations physiques de ces sentiments, "labeur", le travail pénible de la