Chapitre 18, de candide
Diana Jeronimo 28.09.2010
Commentaire de texte
Passage de : « Enfin Candide qui avait toujours du goût[…] il est certain qu’il faut voyager. »(p.106-108)
-------------------------------------------------
Nous allons vous présenter un extrait de Candide de Voltaire, chapitre XVIII, qui se trouve aux pages 106 à 108 dans l’édition Le livre de poche. Ce passage va de : « Enfin Candide qui avait toujours du goût[…] » à « […]il est certain qu’il faut voyager. » Celui-ci se trouve au milieu du livre et est la transition entre le premier et le deuxième voyage de Candide.
Ce passage se situe après l’arrivée de Candide à l’Eldorado. Il s’agit d’un monde utopique, où il est accueilli par « des garçons et des filles de l’hôtellerie » de ce village. Notre passage précède la décision de Candide, désormais riche, de quitter ce « monde » afin d’aller racheter Cunégonde au gouverneur de Buenos-Ayres.
Ici, Candide, adepte de la « métaphysique » enseignée par Pangloss, est reçu par « un bon et sage vieillard » qui répond à toutes ses questions dites « singulières » sur la religion de l’Eldorado, qui semble être un « monde où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. »
Ce passage marque un tournant dans les idées de Candide, qui après être passé par diverses épreuves, se retrouve confronté à un monde isolé et opposé au sien. Nous étudierons donc dans ce commentaire, l’opposition qui existe entre la religion de ces deux mondes et nous conclurons l’analyse sur l’évolution de Candide.
Tout d’abord, nous allons parler de la religion qui est pratiquée dans ce monde utopique. Candide, face à ce monde parfait et différent du sien, se pose des questions sur l’existence d’une religion de l’Eldorado et de ses pratiques. Il se demande si, comme dans son monde, il existe une religion.
Dans le pays d’Eldorado, il y a qu’une seule et unique religion qui est commune à tous. Cette religion défend la