Chapitre 4, au bonheur des dames, emile zola- commentaire littéraire
« à la soie, la foule était aussi venue […] extraordinaire ».
1_ Situation du texte
2_ L’élaboration des étalages selon Octave Mouret
3_ Le lyrisme du texte
Malgré l’avis défavorable de son oncle, qui ne peut l’embauchée, Denise est engagée au rayon des confections du Bonheur des Dames. Cet extrait du chapitre 4 se déroule le 10 octobre, jour de la grande mise en vente des nouveautés d’hiver, mais aussi premier jour de Denise. Zola nous décrit ici l’étalage de soie réalisé par Mouret pour attirer la clientèle féminine. Comment à l’aide du lyrisme l’auteur met-il en évidence les talents novateurs d’Octave Mouret. Pour cela nous étudierons tout d’abord l’élaboration des étalages qu’il a réalisé, puis nous analyserons le lyrisme qui caractérise cet extrait.
En premier on constate que l’emplacement de ces articles chers a été minutieusement étudié par le patron. Ils se trouvent « au fond du hall autour de colonnettes de fonte qui soutenaient le vitrage ». Ainsi les étoffes sont les premières choses que voient les femmes en arrivant. De même elles ne sont pas disposées n’importe comment, il y a un plan de présentation. Mouret joue sur la verticalité de l’étalage (« tombant de haut », « s’élargissant jusqu’au parquet »), et dispose les étoffes par ordre. On trouve en premier « des satins clairs et des soies tendres », puis viennent « les tissues plus fort » et pour finir, en bas et dans les vasques, au milieu de « velours noirs, blanc, de couleurs, frappés à fond de soie ou de satin », sont disposés « les étoffes lourdes, les armures façonnées, les damas, les brocarts, les soies perlées et lamées. ». Les étoffes sont donc rangées par poids, pour faire plus harmonieux. Cette disposition permet donc à Octave Mouret d’attirer dès leur entrée dans le magasin les clientes.
De plus, le patron crée l’effet de surprise en proposant à sa clientèle toute une gamme de colorie «