Charles baudelaire
Au cœur des débats sur la fonction de la littérature de son époque, Baudelaire détache la poésie de la morale, la proclame tout entière destinée au Beau et non à la Vérité2. Comme le suggère le titre de son recueil Les Fleurs du mal, il a tenté de tisser des liens entre le mal et la beauté, le bonheur et l'idéal inaccessible (À une passante), la violence et la volupté (Une martyre), entre le poète et son lecteur (« Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère »), entre les artistes à travers les âges (Les Phares3). Outre les poèmes graves (Semper Eadem) ou scandaleux (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté de l'horreur (Une charogne).
Sommaire [masquer]
1 Éléments biographiques
1.1 Révision de la condamnation de 1857
1.2 Domiciles du poète
2 Regards sur l'œuvre
2.1 Horreur et extase
2.2 Art poétique
2.3 Jeanne Duval
2.3.1 Poèmes lui rendant hommage
3 Principaux ouvrages
4 Éditions de référence
5 Idées politiques
6 Voir aussi
6.1 Bibliographie
6.1.1 Ouvrages
6.1.2 Baudelaire dans la fiction
6.1.3 Articles
6.2 Articles connexes
6.3 Liens externes
7 Notes et références
Éléments biographiques
Autoportrait de Baudelaire
Le général Aupick, beau-père de Baudelaire
Charles Baudelaire naît rue Hautefeuille4 à Paris. Sa mère, Caroline Archenbaut-Defayis (Dufaÿs ou Dufays, par corruption) a vingt-sept ans. Son père, Joseph-François Baudelaire, né en 1759 à La Neuville-au-Pont5, en Champagne, est alors sexagénaire. Quand il meurt, en