Charles de gaulle désunion et départ
Dans les deux derniers chapitre du Salut, des mémoires de guerres du Général de Gaulle, l'opposition se fait toujours plus ferme entre le chef du Gouvernement Provisoire de la République française et les partis politiques. Alors que la Libération est réalisée, que la France a retrouvé son rang, qu'elle s'affirme petit à petit sur la scène internationale, les discordances, toujours plus nombreuses, semblent atteindre un point de non-retour. L'avant dernier chapitre est "désunion" c'est le recommencement des divisions, qui trouve sa source dans la rivalité entre les partis : en effet ces partis, influençant les Français, conduisent à la fragmentation de l'opinion publique. Elle va de pair avec une contestation pointant du doigt le général de Gaulle.Le Général de Gaulle imaginait une volonté commune de reconstruire le pays dans un climat de paix et d'unité, mais avant de voir l'intérêt de la France, les partis politiques préfèrent la « surenchère » afin de "glaner des voix et d'obtenir plus de sièges que leurs opposants (p. 290)". La scène politique est ainsi divisée au détriment de l'intérêt national.Les partis politiques pensent à son éviction. Cette contestation est due ni plus ni moins au caractère exceptionnel du pouvoir qu'il incarnait. L'Assemblée consultative elle-même se fait hostile au général de Gaulle. Au moment où les prisonniers reviennent en France, les communistes font bloc face à de Gaulle. Le Parti Communiste, « utilisant calculs et rancœurs », soulève le Mouvement national des prisonniers et excite les foules, et ce face au pouvoir.
II) Quel est l'enjeux du referendum proposé au français ?
Si de Gaulle est conscient d'un fait, c'est que son « projet va heurter de front les prétentions des partis » (p. 287). Il crée justement un « violent tollé » à l'Assemblée consultative (p. 319). Puis, le référendum qu'il veut mettre en place est vu comme un « plébiscite », un