Charles d’Orléans

Intro :
Charles d’Orléans est né en 1394, il est le petit-fils de Charles V. Il épouse en 1406 la veuve de Richard II d’Angleterre. Il perd ses parents en 1407 et se trouve donc placer à la tête d’un parti où il devient chef de la féodalité française à seulement treize ans.
En 1415, Charles mène les armées royales à la bataille d’Azincourt où il perdra et se fera capturer et emmené en Angleterre pour y rester vingt-cinq ans. Il y écrira des ballades, …afficher plus de contenu…

En effet, il pleure la mort de sa bien aimé, et affirme vouloir la rejoindre. Ce texte représente les émotions et les plaintes de l’auteur qui accuse la mort, comme si celle-ci était une personne. Il se considère perdu et incapable de pouvoir se guider sans elle. La forêt nommée « la forêt d’Ennuyeuse Tristesse » symbolise sa désespérance et sa mélancolie. Le poète ne trouve plus de sens à la vie, depuis la mort de sa dame, il se perd dans son chagrin d’amour. Il insiste sur le fait d’un destin non choisi. Le poète se compare également à un aveugle « L’homme égaré qui ne sait où il va ». Il le dit ouvertement à la fin du texte, il prend un chemin qui lui est …afficher plus de contenu…

C’est une poésie en rondel, construite sur deux rimes et qui comporte un refrain. Il y fait l’éloge du printemps et décrit les changements qu’il constate dans la nature. La célébration du passage de l’hiver au printemps est mise en scène. Le temps, la saison et la nature à quelque chose qui ne l’est pas. On peut dire que c’est une chanson car il y’a un refrain « le temps a laissé son manteau ». On a une forme fixe qui repose sur la répétition des phrases, de mots, de sons qui reproduisent la circularité des saisons. La musicalité du poème reproduit donc le rythme des saisons. C’est un poème lyrique car Charles d’Orléans fête le renouveau de la nature. Il se sent en harmonie avec une nature en éveil qui célèbre l’arrivée du printemps. On remarque également que les animaux et les oiseaux sont heureux : « Il n’y a ni oiseaux qu’en son jargon ne chante ou ne crie : « Le temps a laissé son manteau ! »