Chez les fous
L’auteur Albert Londres né le 1er novembre 1884 à Vichy, mort le 16 mai 1932 a écrit le livre «Chez les fous» édité au mois de juin 2009 par les éditions du Seuil à Paris dans la collection Arléa-poche en 141 pages. Il s’agit d’un texte original.
J’ai lu ce livre au mois de septembre 2012
L’auteur est issu d’un milieu modeste du XXème siècle. Il passe son enfance dans la pension de famille tenue par ses parents à la villa italienne. Il a un goût prononcé pour les poésies. C’est ainsi qu’il écrit des recueils dont «La marche aux étoiles» en hommage aux aviateurs. Il possède une formation de comptable. En 1904, il a une fille qui s’appelle Florise mais il perd sa compagne onze mois après et devient un modeste correspondant au Parisien du Salut Public de Lyon. En 1914, il devient correspondant de guerre. En 1915-1919, il travaille au Petit Journal, puis écrit plusieurs articles sur la guerre. En 1919, il est renvoyé pour avoir écrit des critiques sur l’Italie, il travaille pour l’Excelsior. Il voyage beaucoup, fait de nombreux reportages, part chercher une vérité dans les conflits ou les lieux où très peu osent aller. En 1925, il dénonce ensuite les tares de la psychiatrie à la Française avant d’enquêter sur le tour de France qu’il appelle «tour de souffrance». En 1932, le bateau qui le ramène en France prend feu et il meurt avec soixante-dix-sept passagers.
Situer
A cette époque la psychiatrie est une science nouvelle. La loi 1838 dite « loi 38 », donne aux médecins la liberté totale d’enfermer et garder leurs clients (et non patients) comme ils le veulent.
De la même manière, la révolution psychanalytique Freudienne du début XXème siècle visant à comprendre le malade mental n’a pas les effets escomptés sur l’institution psychiatrique en France. Les médecins M. Pinel et M. Dide permettront de faire évoluer la psychiatrie. D’autres auteurs ont écrit sur le même thème, Antoine Laurent Jesse Bayle en 1826 écrit le «traité des malades du cerveau et de