chimiometrie
L’épreuve E52 traitée par
les plans d’expériences
Pascal Malo [1]
Au cours de sa deuxième année de formation, l’étudiant en STS IPM doit présenter un projet de qualification de processus. Quand il est nécessaire d’effectuer des essais avec un grand nombre de paramètres variant, le travail peut s’avérer complexe voire impossible dans le temps imparti.
Voici donc une méthode efficace de résolution de problème basée sur l’expérimentation pour aider le candidat au BTS dans sa tâche. epuis les années 1970, les entreprises se préoccupent de plus en plus de la qualité de leurs produits. Pour cela, ils essaient de mieux définir leurs besoins (analyse de la valeur, analyse fonctionnelle, QFD), d’analyser les effets et les criticités des produits, des processus et des moyens (Amdec), de suivre et piloter le processus (MSP).
La qualité d’un produit est sa capacité à satisfaire les besoins du client. Elle demande de savoir écouter et exprimer les besoins du client, traduire ces besoins en cible de caractéristiques produit, définir les tolérances client, savoir viser cette cible et réduire la dispersion autour de cette cible.
Il y a un problème de qualité quand le produit livré ne correspond pas aux attentes du client ou ne respecte pas les spécifications (non-conformité).
Ce problème peut venir du procédé de fabrication, qui subit un nombre important de sources de variation plus ou moins bien identifiées, maîtrisables et maîtrisées, d’une méconnaissance des liaisons, de consignes non respectées ou non adaptées…
Il s’agit donc de maîtriser et améliorer le processus.
Rappelons que tous les processus connaissent des variations. Ces variations ont des causes, et 20 % d’entre elles produisent 80 % des effets (Pareto). Si on connaît ces causes, on doit pouvoir les contrôler.
C’est vrai pour les processus, mais aussi pour les produits, les services…
On évolue donc dans le domaine de l’aléatoire. Dans ce contexte, des décisions