« être sans travail », c’est-à-dire ne pas avoir d’activité, même minimale, pendant la semaine de référence ; « être disponible pour travailler », c’est-à-dire être en mesure d’accepter toute opportunité d’emploi qui se présente dans les quinze jours, sans qu’une tierce obligation soit une entrave au retour à l’activité ; « rechercher activement un emploi, ou en avoir trouvé un qui commence ultérieurement ». En France, le nombre de diplômés formés dans certains domaines (histoire de l’art, par exemple) ne correspond pas aux besoins réels de l’économie. Certains secteurs économiques connaissent, dans les pays développés, un déficit de main-d'œuvre (artisanat, personnel de maisons de retraite,…). Si les qualifications constituent l’une des variables les plus discriminantes[18] (voir tableau), le sexe, l’origine ethnique, l’âge, mais aussi les capacités physique et intellectuelle, le milieu social d’origine, la zone géographique d’habitation, jouent un rôle dans la compétitivité d’un individu sur le marché du travail, et en particulier par la représentation que l’employeur se fait de ces diverses données. Il est difficile de déterminer la part exacte des discriminations envers les femmes ou les minorités ethniques. Article détaillé : Politiques de l'emploi. Les politiques de l'emploi renvoient à l'ensemble des mesures étatiques de politiques économiques visant à agir sur l'emploi. Leur objectif le plus courant est la réduction du chômage et la recherche du plein emploi. On distingue généralement deux grands types de politiques, les politiques actives cherchant à modifier le niveau de l'emploi dans l'économie et les politiques passives dont l'objectif est de limiter le chômage sans accroître la demande de travail de l'économie, et de le rendre plus supportable. Une opposition forte existe entre : les tenants d’une règlementation réduite sur le marché du travail (toutefois accompagnée de la mise en place de