Chomage
- le chômage serait dû à un coût excessif du travail (interprétation relancée par la mondialisation et la concurrence des pays à bas salaires)
- le chômage serait dû à un niveau d’activité économique insuffisant, à cause d’une faiblesse des débouchés
- le chômage résulterait d’une inadéquation entre la structure des qualifications et des emplois
Il n’y a pas de consensus entre les économistes à ce sujet. Il existe donc plusieurs théories du chômage, qui suggèrent des remèdes différents.
Chômage et coût du travail
Pour les néoclassiques (Walrass, Jevons, Menger, Marshall), le travail est une marchandise comme une autre, échangée sur un marché comme un autre. Si les hypothèses du modèle de concurrence pure et parfaite sont vérifiées, alors il est possible de démontrer que le marché du travail possède un équilibre unique, et que le marché revient toujours à cet équilibre.
Par exemple, si l’offre de travail est supérieure à la demande de travail, alors les travailleurs au chômage vont réduire leurs prétentions salariales, le salaire va baisser, réduisant l’offre de travail et augmentant l’offre de travail jusqu’à ce qu’elles soient égales.
C’est donc le salaire, dans le modèle néoclasique, qui joue le rôle de variable d’ajustement, et dont les mouvements assurent le retour au plein emploi. Dans ces conditions, le marché du travail revient toujours à l’équilibre, et il n’y a pas de chômage involontaire. Les travailleurs sans emploi sont ceux qui ne veulent pas travailler au salaire en vigueur.
Comment, dans une telle analyse expliquer l’existence d’un chômage involontaire dans les économies modernes ?
- Il y aurait tout d’abord un chômage de transition, ou "frictionnel", qui découle du fait que l’on ne retrouve pas immédiatement un emploi après en avoir quitté un autre.
- Mais surtout, le chômage involontaire proviendrait des