Le Chrysler building

Introduction

Le mot gratte-ciel (skyscraper en anglais) était à l’origine un surnom donné au grand mat d’un bateau. Aujourd’hui, le mot est utilisé exclusivement pour se rapporter à un immeuble habitable bien plus haut que la moyenne, d’une hauteur supérieure à 152 mètres.

Les premiers gratte-ciel sont apparus dans les régions de New York et Chicago vers la fin du XIXème siècle. Cette nouvelle approche architecturale fut permise afin de faire face au prix élevé du terrain, aux incendies (celui de Chicago en 1921 où la ville fut ravagée), à l’accueil de la forte émigration, à l’essor économique des villes américaines et la mise en place de bureaux. A ce moment, les gratte-ciel étaient uniquement fonctionnels, l’aspect extérieur passant au second plan.

C’est à partir du 20ème siècle qu’une approche esthétique se développe, le gratte-ciel présentant avant tout une vision de prestige que recherchaient les investisseurs et architectes, avec la renommée de posséder le plus haut gratte-ciel du monde et allant même jusqu’à l’éclairer la nuit. Le gratte-ciel est également un élément clé de l’image de marque d’une ville, un symbole de richesse économique, de compétence technique et de dynamisme. Mais il reste un bâtiment fonctionnel, avec des bureaux, afin de rentabiliser la construction.

1) L’auteur

William Van Allen (1883-1953)

William Van Allen est un architecte américain. Formé au Pratt Institue de Brooklyn, il remporte le prix qui lui permet de partir étudier à Paris, auprès de Victor Laloux, architecte de la gare d’Orsay.

A son retour à New York, il construit des centres commerciaux à plusieurs étages, ce qui est une nouveauté pour l’époque. Il s’associe avec H. Craig Severance. En 1925, les deux partenaires se brouillent, devenant des rivaux.

Walter Chrysler, magnat de l’industrie automobile, demande à Van Allen de construire le plus haut bâtiment du monde, à la gloire de son entreprise. Il veut montrer sa