La question de la stabilité de prix préoccupe de nombreuses économies puisqu’une instabilité de cette variable stratégique constitue une source d’incertitude majeure.
Généralement cette instabilité résultait de l’inflation qui représente un phénomène inquiétant de fait qu’il entrave la croissance économique et fausse le processus de décision des divers agents économique.
Les causes de cette inflation sont multiples, d’une manière générale une forte inflation due par :" des facteurs qui interviennent sur les coûts tel que l’absences d’un mécanisme d’indexation des salaires et des prix, des facteurs qui interviennent sur la demande notamment une relative maîtrise du solde budgétaire avant les paiement d’intérêt et en fin par des facteurs monétaires, comme les recours aux ressources de la Banque Centrale pour le financement de la déficit public (le seigneuriage)." Insel (2003).
L’obtention d’un taux d’inflation faible et stable ne passe qu’à travers des actions de politiques monétaires.
En outre, le choix des objectifs intermédiaires qui sont supposés être directement contrôlable par les actions de la politique monétaire, a été de son côté, sujet à plusieurs controverses théoriques et d’expériences multiple sur le plan pratique.
Parmi ces expériences décrites au cours de décennie 70, nous citons celles de ciblage des agrégats monétaires et de ciblage du taux de change.
Ces deux politiques ne sont pas parvenues à assurer la maîtrise de l’inflation sur le long terme, et elles ont connu des échecs répétitifs lors de leurs adoptions. Ce qui amène les autorités monétaires à s’interroger sur l’état de l’inflation dans le cadre d’une politique monétaire qui se focalise sur l’objectif de stabilité des prix comme une priorité absolue, il s’agit de la politique de ciblage d’inflation.
Cette politique est introduite pour la première fois en Nouvelle-Zélande en Février
1990. Puis dés son adoption par plusieurs pays durant les années quatre-vingt-dix,