Citations de L'élégance du hérisson de Muriel Barbery
De Muriel BARBERY
« Les adultes ont avec la mort un rapport hystérique (…) c’est pourtant l’évènement le plus banal du monde. »
« Mourir, ça doit être un délicat passage, une glissade ouatée* vers le repos. »
« (…) si rien n’a de sens, qu’au moins l’esprit s’y confronte, non ? »
« La politique, me dit-elle. Un jouet pour les petits riches qu’ils ne prêtent à personne. »
« Le journal du mouvement du monde sera donc consacré au mouvement des gens, des corps, voire, si vraiment il n’y a rien à dire, des choses, et à y trouver quelque chose qui soit suffisamment esthétique, pour donner un prix à la vie. »
« grenouille-intellectuelle-de-gauche »
« Tous les caniches aboient hargneusement à la moindre occasion mais spécialement quand il ne se passe rien. »
« Les hommes vivent dans un monde où ce sont les faibles qui dominent. C’est une injure terrible à notre nature animale, un genre de perversion, de contradiction profonde. »
« Personne ne semble conscient du fait que, puisque nous sommes des animaux soumis au froid déterminisme des choses physique, tout ce qui précède est caduc. »
« L’idéalisme, c’est la position qui considère que nous ne pouvons connaître que ce qui apparaît à notre conscience, cette entité semi-divine qui nous sauve de la bestialité. »
« Voilà l’idéalisme kantien. Nous ne connaissons du monde que l’idée qu’en forme notre conscience. »
« Voici donc la phénoménologie : un monologue solitaire et sans fin de la conscience avec elle-même, un autisme pur et dur qu’aucun vrai chat n’importune vraiment. »
« Lorsque la maladie entre dans un foyer, elle ne s’empare pas seulement d’un corps mais tisse entre les cœurs une sombre toile où s’ensevelit l’espoir. (…) la maladie, jour après jour, avalait notre vie. »
« C’est comme ça que maman voit la vie : une succession d’actes conjuratoires, aussi inefficaces qu’un coup de pschitt, qui donne l’illusion brève de la sécurité. »
« Ça fait longtemps que j’ai compris que les