Claude Gueux vit avec son enfant et une femme lorsqu’il est arrêté pour avoir volé du pain. Il est emprisonné à la maison centrale de Clairvaux où il est tout de suite confronté à l’autorité et la domination du directeur des ateliers. Malgré tout, c’est un bon travailleur et il est honnête. Rapidement, il gagne une certaine admiration et en supériorité par rapport aux autres prisonniers qui le respectent. De leur côté, les geôliers ne l’aiment et ne lui font pas confiance. Claude Gueux a toujours faim. Un jour, Albin, un autre prisonnier plus jeune que lui, lui offre de partager sa ration de nourriture. Il accepte et une amitié fidèle se développe entre eux. Puis, Albin est convoqué chez le directeur et Claude ne le revois plus jamais. Il demande au directeur de lui « rendre » Albin mais celui-ci répond que ce n’est pas possible et lui explique qu’il a changé le jeune homme de quartier. Claude va régulièrement réclamer le retour de son ami mais sa demande est systématiquement refusée. Finalement, il décide de donner un délai de neuf jours au directeur pour qu’il fasse revenir Albin. Il le menace régulièrement. Le jour arrive mais Albin n’est toujours pas là. Claude décide de tuer le directeur avec une hache et tente lui-même de se suicider avec des petits ciseaux. Tout cela devant le reste de ses camarades de prison à qui il a expliqué avant les raisons de ce meurtre. Il est envoyé à l’hôpital où il est soigné et quelques mois plus tard est jugé et condamné à mort. Au mois de juin, il se fait guillotiné. Dans la suite du roman, Victor Hugo dénonce ces condamnations à