Claude levi-stauss
L'auteur introduit le texte en exposant la thèse selon laquelle la diversité des cultures a le plus souvent été un phénomène obscur et mal interprété parmi les hommes. Il ajoute que la science et le progrès n'ont en revanche pas aidé à évincer ces courants de pensées, mais ils ont plutôt cherché des moyens à s'y soumettre ou s'y resigner.
II.
Claude Lévi-Strauss explique la difficulté qu'on les hommes à admettre la difference en avançant trois arguments importants.
Levi-Strauss débute en disant que cette difficulté est principalement causée par des facteurs psychologiques enracinés au plus profond de nous et qui définissent ainsi notre système de valeurs. Ces facteurs psychologiques nous aideraient donc à juger ce qu'on trouve acceptable et inacceptable tout en restant dans les normes des valeurs de la société dans laquelle on évolue. Naturellement, on rejetterait tout ce qui viendrait à être étranger à notre société.
C'est ainsi qu'il nous dit: "L'attitude la plus ancienne, et qui repose sans doute sur des fondements psychologiques solides puisqu'elle tend à réapparître chez chacun de nous quand nous sommes placés dans une situation inattendue, consiste à répudier purement et simplement les formes culturelles; morales, religieuses, sociales, esthétiques qui sont les plus éloignées de celles auquelles nous nous identifions"
Le second argument de Levi-Strauss, en dépit du fait qu'il soit lié au premier, discute l'ancienneté de cette confusion que l'auteur remonte jusqu'à l'Antiquité où les grecs rejetaient eux aussi "les barbares": "Ainsi, l'Antiquité confondait-elle tout ce qui ne participait pas de la culture grecque sous le même nom de barbare..."
Ainsi, l'histoire et sa répition ont aussi joué un rôle dans cette diffuculté.
Le dernier argument de Levi-Strauss repose sur le fait que la notion d'humanité est d'apparition tardive et d'expansion limitée
III.
Le texte fait allusion à l'Antiquité pour montrer l'ancienneté de la