Claude nicolas leroux
Architecte français né à Dormans dans la Marne en 1736, mort à Paris en 1806, Claude Nicolas Ledoux est issu d’une famille de marchands modestes qui désirent lui donner une bonne éducation. Ledoux est très vite remarqué pour son intelligence et ses professeurs le poussent à demander une bourse pour terminer ses études à Paris.
En 1749, il intègre le collège Beauvais, établissement janséniste de la capitale très strict assurant une excellente formation. Pendant trois ans, Ledoux se familiarise avec les classiques, les modernes et s’initie aux sciences. Il en profite pour nouer des amitiés très utiles pour sa carrière.
A sa sortie du collège de Beauvais, en 1753, Ledoux exerce le métier d’apprenti graveur pour gagner sa vie. Simultanément il suit des cours d’architecture avec Jacques François Blondel [1].
En 1762, Ledoux reçoit sa première commande, passée par le café Godeau (dont la magnifique salle est aujourd’hui reconstituée au musée Carnavalet, à Paris). Cette première commande lui vaut un premier succès qui va lui permettre de continuer dans cette voie pendant huit ans. Il est nommé en 1764 architecte-ingénieur des Eaux et Forêts.
Après avoir réalisé la commande de la première danseuse de l’Opéra en 1770, Ledoux entreprend la construction d’un pavillon dans les jardins de Louveciennes pour la nouvelle favorite de Louis XV, madame du Barry. Le projet présenté au roi lors d’une audience privée enchante ce dernier. Grâce à l’intervention de madame du Barry et de madame de Pompadour, il est nommé directeur des Bâtiments du roi.
Tout en réalisant ses commandes privées, Ledoux prend des marchés publics tels que les églises de Rolampont et de Cruzy-le-Châtel ou des pont. Grâce à madame du Barry, il est nommé en 1771 commissaire des salines de l’État en Franche-Comté, architecte de la Ferme générale en 1773. Il évite la disgrâce infligée aux proches de madame du Barry à la mort de Louis XV.
Son plus grand chantier est sans aucun doute