CM histoire contemporaine 23.01.2014

Conclusion

La restauration que voulait voir les ultras est tout à fait impossible car certains acquis comme l'égalité ou la liberté ne peuvent plus être remis en question. Il n'est plus question d'une société d'ordre inégalitaire ou de privilège. L'égalité devant l'impôt et la loi, mais aussi dans l'accès à certains emplois est devenu égalitaire, elle ne tient plus à la naissance ou à la confession, au moins dans le droit.

II. Autour des Trois Glorieuses

À partir de 1827, la position de la monarchie devient de plus en plus difficile ( avec notamment la perte des élections ). On assiste à une monté des oppositions de toute nature face à cette politique réactionnaire depuis 1820. Charles X va tenter de réagir en provoquant de nouvelle élection, mais la nouvelle victoire des Libéraux lui fait changer son gouvernement avant qu'il ne décide de revenir les ultras.
Les Trois Glorieuses vont constituer une réponse des Parisiens à ce revirement. Elles conduisent à l'avènement d'un nouveau roi : Louis – Philippe qui lui sera soutenu par les Libéraux modérés.

a) Les atermoiements ( hésitation, retour en arrière ) de Charles X

Il commence avec l'échec ultra de 1827 face à la monté des oppositions, les ultras vont tenter de reprendre la main de deux manières successives : d'abord en juin 1827 avec diverses mesures du gouvernement Billèl qui rétablie la censure et fait nommé 76 nouveaux pairs. Il s'agit de redonner au gouvernement ultra une majorité aux ultras.
En novembre 1827, le roi prononce la dissolution de la chambre des députés pour obtenir une majorité plus importante. Dans la foulée, élection deux semaines plus tard pour prendre l'opposition de vitesse. Le résultat c'est la victoire Libéral → résultat opposé aux attentes.
Depuis plusieurs mois, les Libéraux se préparent : Guizot a suscité la formation de comités électoraux. Pour cela, il s'appuie sur une société au nom ambigu « aides toi, le ciel t'aidera ».