Les oppositions à la république (1879-1914)
Une fois la République installée, de nombreuses oppositions, fortes et variées de caractère, ont connu une véritable ascension.
Tout d’abord, de nombreux opposants de principe à la République étaient présents. Pour ne citer que les plus importants, il y avait les monarchistes et l’Action française. En effet, la IIIème République est marquée par une série de luttes et de contradictions : Républicain contre Monarchiste s’affrontent sur la forme du régime. Les monarchistes prônent la monarchie, c’est-à-dire une forme de gouvernement dans laquelle une seule personne fonde l'autorité de l'État. En parallèle, l’Action française, parfois désignée sous l'acronyme AF, représente à la fois une école de pensée et un mouvement politique nationaliste, d'extrême droite. Ainsi, d’une rhétorique nationaliste, républicaine et antisémite, l’AF évolue vers une idéologie antisémite, contre-révolutionnaire, antirépublicaine et anti-individualiste, sur fond de positivisme et de transformisme. Dès lors, le mouvement revendique une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée.
Par ailleurs, nous pouvons affirmer que ces oppositions étaient liées à un aspect de la politique républicaine. En effet, entre en compte, les nationalistes et la question de l’Alsace-Lorraine. Au XIXe siècle, les mouvements nationalistes sont liés à la gauche et au mouvement républicain. Avec l'instauration de la Troisième République, des lois Jules