Coût du capital et structure financière :
I) Le coût du capital (propre)
Les capitaux ne sont pas gratuits : les apporteurs auraient réalisé un autre investissement, donc ils ont renoncé à un autre profit. En conséquence, laisser des fonds à la disposition de l’entreprise n’est pas un acte gratuit.
Comment calculer le coût du capital propre ?
a) Le modèle de Gordon Shapiro
Le coût du capital est le taux de rentabilité exigé par les actionnaires ;
I = (d1/c) + g
Avec i = taux (coût du capital) ; d1 : premier dividende (rang) ; c = valeur actuelle du titre ; g = taux de progression du dividende
b) Le modèle du MEDAF
Taux requis par l’actionnaire = rf + (E(Rm)-rf)*Beta
Beta = covariance (investissement ; marché)/variance marché Sensibilité et endettement , BetaC = BetaA [1 +(1-t)*D/C] avec BetaA = sensibilité avant endettement et BetaB = sensibilité après endettement
 L’endettement accroît le risque et donc accroît la sensibilité des capitaux propres.

II) Cout des capitaux empruntés
L’emprunt indivis : La fiscalité joue un rôle puisque les intérêts sont déductibles.
Indivis : Qui n’est pas divisé, partagé ; qui est possédé à la fois par plusieurs personnes

L’emprunt obligataire : même remarque, mais en plus il faut tenir compte de la fiscalité sur les dotations aux amortissements relatives aux primes et frais de placement qui ont été activés.

Le crédit-bail : fiscalement déductible

III) La structure financière
La structure financière idéale existe-elle ?
Différentes théories existent dans ce domaine..

a) Le choix d’une structure financière

1) Théorie du revenu net
Les partisans de cette théorie considèrent que le coût des capitaux propres n’est pas affecté par le niveau d’endettement. La valeur de l’entreprise est obtenue en capitalisant le résultat net au coût des capitaux propres.
On raisonne à actif constant : L’endettement sert à rembourser une fraction du capital. Avec cette théorie, l’endettement se traduit par une