Collège
La capitale saoudienne se trouve dans le « couloir central » de développement, avec Buraydah et Al Khardj, dans la province éponyme.
Les deux autres zones de population du pays se situent autour de Djeddah et la Mecque sur la mer Rouge, et autour d’Al-Hufuf et Dhahran sur le golfe Persique.
Histoire[modifier]
Origine[modifier]
Aux temps préislamiques, le campement localisé sur le site s’appelle Hajar. Il se trouve au confluent de plusieurs oueds où l’eau souterraine est facilement accessible. Le site est connu pour ses dattes et ses vergers.
Le nom de la ville (Riyad, parfois transcrit Ryad ou Riyadh), comme celui du riad marocain, dérive du pluriel de rawdhah (روضة, jardin en arabe). Il concerne d’abord des parties du campement où les vergers prédominent, puis est utilisé graduellement pour l’ensemble du site.
Premier état saoudien[modifier]
À la fin du xviiie siècle, Riyad fait partie du premier État saoudien, dont la capitale est Dariya, aujourd'hui banlieue de Riyad.
Né de l'alliance entre Ibn Abdelwahhab, un imam fondamentaliste prônant le retour à la base de l'islam pur, et de Ibn Saoud, émir de Dariya, le rassemblement des tribus du Nejd prend le contrôle de Riyad en 1773. Ce fondamentalisme islamiste se propage alors et les tribus du Nejd détruisent les sépultures d'imams chiites en Irak et mettent à sac la Mecque en 1806 jusqu'alors ottomane de rite musulman soufi.
Période ottomane[modifier]
L’Empire ottoman ne tarde pas à réagir sous l'impulsion d'Ibrahim Pacha en attaquant les villes saintes et en détruisant en 1818 Dariya. Le petit-fils de Mohammed ben Abdelwahhab est fusillé par ses propres troupes. L'imam Abdallah ben Saoud ben Abdelaziz est décapité à Istanbul et sa tête jetée dans le Bosphore.
Deuxième État saoudien[modifier]
Tourki ben Abdallah Al Saoud, le fils du dernier souverain, parvient à se réfugier auprès des bédouins dans le désert et à échapper à la déportation. En 1821, il mène une révolte contre les