Collectage auprès desanciens
Lieu de l’interview : 25 rue Kervistin à l’Anse Vata
Durée de l’interview : De 11h10 à 12h (environ 1heure)
Contexte : Dans un cabinet médical
Langue : Français
Lien avec cette personne : Mon médecin généraliste
LES VICISSITUDES D’UN MEDECIN GENERALISTE DANS LES ANNEES 1960 EN BROUSSE
I l est intéressant de savoir comment autrefois, était pris en charge un événement sanitaire ou social et par la suite de voir comment cela à évolué. Soearti DARJANA, médecin généraliste en Nouvelle-Calédonie nous en parle.
Lisa RUTILY : Pouvez-vous vous présenter ?
Soearti DARJANA : « Je m’appelle Soearti DARJANA, je suis né au Carénage près de Prony en NOUVELLE-CALEDONIE, j’ai 70 ans depuis le 9 Mars 2011, père de 3 enfants, dont deux filles jumelles de 46 ans et un garçon de 47ans. Après avoir fini mes études en Métropole, j’ai passé presque toute ma carrière à Nouméa. Je suis Médecin généraliste depuis un moment. J’exerce encore ce métier, car j’aime venir en aide aux malades. Durant toutes ces années, j’ai noué des contacts privilégiés avec mes patients et beaucoup d’entre eux ne veulent pas que j’arrête.»
L.R : Est-ce que vous pouvez me raconter une mésaventure qui vous ai arrivé ?
S.D : « Oui bien sûr que je peux te raconter une mésaventure qui m’ai arrivé et je peux même t’en raconter deux : La première, celle qui m’a le plus marquée c’était lorsque j’étais revenue sur le Territoire et que j’ai été affecté à Ouegoa. J’étais tout jeune médecin et donc j’avais tout à coup la responsabilité d’un dispensaire : les consultations, la vente des médicaments avec la pro-pharmacie, les accouchements avec l’aide d’un infirmier plus expérimenté, la vacation à Belep que je rejoignais depuis Poum par la mer avec le bateau « Le Vagabond ». Lors de ma première visite, des patients sont venu pour que j’arrache leurs dents ! Je n’avais jamais imaginé devoir jouer le dentiste. Quand je suis revenu, j’en ai parlé à la Sœur