Comique de situation- mariage de fiagaro
L’effet comique est produit par la situation d’un personnage dans l’histoire qui est racontée. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, des surprises, des rebondissements, des coïncidences etc.
La scène 8 de l'acte I, offre un exemple très intéressant de comique de situation : la scène se passe dans la chambre de Suzanne, elle s'entretient avec Chérubin. Surpris par l'arrivée du Comte, Chérubin se cache derrière le fauteuil sur le quel Suzanne jette une robe. L'arrivée impromptue de Bazile contraint le Comte à trouver une cachette : une longue didascalie nous précise le jeu scénique : "Suzanne lui barre le chemin ; il la pousse doucement, elle recule, et se met ainsi entre lui et le petit page ; mais pendant que le Comte s'abaisse et prend sa place, Chérubin tourne et se jette sur le fauteuil à genoux, et s'y blottit. Suzanne prend la robe qu'elle apportait, en couvre le page, et se met devant le fauteuil?" Ainsi le Comte qui ignore la présence du petit page qui a entendu tout ce qu'il a dit à Suzanne, et tous deux vont être témoins de la conversation entre Bazile et Suzanne. L'acte V a recours aussi aux cachettes, mais la scène est rendue plus complexe par le jeu des quiproquos générés par les déguisements : le Comte croit entraîner Suzanne et Figaro croit parler à la Comtesse. Ce spectacle est amusant pour le spectateur qui est dans la confidence et instaure une réelle complicité avec les deux femmes qui entendent des propos qu'elles n'auraient jamais dû entendre. D'autres scènes de quiproquo sont moins comiques : c'est le cas lorsque Suzanne se méprend quant au baiser que Figaro donne à Marceline ou quand Figaro pense que le billet remis au Comte est de Suzanne.
Acte I, scène 8 : Chérubin se cache quand le Comte arrive.
Acte V : jeu des quiproquos liés aux déguisements.
Acte III, scène 15 : Il est présent dans le retournement de la fin ou Figaro croit avoir gagné puis perd.
Le terme " copulative " employé