Haute École Galilée Institut des Hautes Études de Communication Sociale

Comment amorcer une dynamique de socialisation à travers le jeu?

Observations et témoignages

Travail présenté dans le cadre du Mémoire de fin d’études pour l’obtention du titre de Master en Communication appliquée spécialisée - Animation socioculturelle et Éducation permanente

Par Maxime Verbesselt

Bruxelles – Aout 2010

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Je tiens à remercier monsieur Frank Pierobon, le promoteur de mon article, ainsi que Bernadette Godfrin, Melvyn et les membres de l’association « Jouons le jeu ! » ainsi que Luc, Alain et les membres du club « Les jeux de Baboal » sans qui je n’aurais pas pu réaliser cet article.

Maxime Verbesselt

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Introduction
Il faut être en ASCEP pour écrire son article à propos du jeu. En effet, comment pourrait-on réaliser un travail sérieux sur un sujet qui est souvent défini comme l’opposé de ce qui est « sérieux » ? Pourtant, dans le domaine de l’éducation permanente, le jeu est valorisé, puisqu’il est considéré comme un média riche au fonctionnement plus complexe qu’il n’y paraît à première vue. Les études et réflexions solides à son propos sont d’ailleurs un phénomène récent ; le jeu ayant été longtemps jugé indigne d’intérêt scientifique. Cette littérature « sérieuse » concernant le jeu se concentre principalement sur l’enfant, sur les apports pédagogiques et éducatifs que l’on peut en tirer. Le monde du jeu et de l’enfant ne sont-ils pas amalgamés ? Traditionnellement, le jeu est offert en cadeau aux plus jeunes lors d’occasion telles que les anniversaires ou les réveillons de Noël. Mais une fois que l’on entre dans l’adolescence, ces jeux font souvent place à des cadeaux plus « matures » : des livres, des vêtements, des CD, etc. Passé un certain âge, les jeux sont souvent rangés dans le grenier, avec d’autres souvenirs liés à cette époque joyeusement insouciante, où c’était normal, même sain de faire un bon jeu avec ses frères ou ses camarades de