Comment concilier la vie maçonnique et la vie profane
Nous venons à la Franc-Maçonnerie par hasard en général même si dit-on le hasard n’existe pas ; guidées par un parent ou une amie qui sous le couvert du secret et de la discrétion maçonnique nous prive du minimum essentiel devant nous éclairer dans notre décision, dans notre choix, nos obligations futures. Combien d’entre nous peuvent-elles se glorifier d’avoir réussi fermement à se convaincre au moment de leur adhésion à l’Ordre de ce qu’elles viennent effectivement y chercher ?
Nous connaissons les réponses des candidates aux questions posées à l’audition sous le bandeau « mon but en entrant dans la FM est mon perfectionnement ».
Cette réponse suppose que la candidate a fait une évaluation de son vécu profane et en a noté un besoin de perfectionnement à la suite de l’approche faite par sa marraine
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Quelle est la responsabilité de la marraine ?
Que peut attendre la profane encore naïve d’une marraine qui parfois n’est pas différente de « celui qui a reçu la semence parmi les épines… » de la Parabole du semeur dans Mt 13 V22. ?
La marraine ne devrait-elle pas garantir la qualité de la profane ? Et celle qui frappe à la porte, quelle est sa responsabilité au moment où elle accepte ?
Quelle est la cause du malaise observé dans toutes nos loges aujourd’hui et qui nous amène à repenser la meilleure manière de concilier notre vie profane et notre vie maçonnique ?
Nous observons de nombreuses défections des Sœurs, des démotivations, des démissions et même des radiations ; les taux d’assiduité et de participation aux travaux en loge sont en baisse ; le recrutement de nouvelles sœurs est difficile ; la fraternité est proclamée mais pas vécue etc…. Globalement, un non-respect des engagements pris le jour de notre initiation.
Trouver une réponse à toutes ces interrogations semble avoir motivé la réflexion actuelle.
Comment concilier la vie Maçonnique et la vie profane ?