Au 19 ème siècle la France connait une transition démographique caractérisée par la baisse simultanée de la mortalité et de la natalité. Dans ce texte l’auteur parle d’une “nouvelle transition démographique” qui est caractérisée par la dégradation du ratio de dépendance des plus de 65 ans. C’est à dire qu’on assiste à un véritable vieillisement de la population en France. C’est pourquoi nous allons étudier l’effet de la dynamique démographique sur le montant de l’épargne en France.

Ce vieillissement est dû à la hausse de l’espérance de vie et donc aux progrès de la medecine ainsi qu’au baby boom qui est caractérisé par un redressement des natalités après la Seconde Guerre Mondiale.
Mickaël Sylvain nous dit mais aussi par raisonnement logique, on sait que si il y a une hausse de l’esperance de vie, alors la durée de consommation sur une vie est plus importante. Mais la consommation des séniors n’augmente pas forcément. En effet aujourd’hui à revenus égaux les actifs consomment plus que les seniors. Tout d’abord car ils ont grandis dans une société de consommation plus importante que celle qu’ont connu les séniors mais aussi car il y à une plus grande diversité de services qui leurs sont proposés. Cependant les séniors issus du baby-boom et donc qui ont connus les Trentes Glorieuses ont des habitudes de consommation plus importantes que les séniors des générations d’avant.
Or l’épargne est la partie du revenu qui pendant une pèriode donnée n’est pas consacrée à la consommation. Donc si la consommation des personnes agées reste constante ou même augmente ( à cause des dépenses en santé ) avec un salaire plus bas que le reste de leur vie ( retraite ) l’épargne de cette catégorie diminue. Cela nous ramène donc à la théorie du cycle de vie de Franco Modigliani évoquée par l’auteur du texte.
Modigliani avance que la variation de l’epargne dépend des pèriodes de vie. Il y aurait trois pèriodes. La première correspond à l’entrée dans la vie active. Le salaire