Comment le roman qui corrige le monde réel en lui adjoignant un sens répond à un besoin métaphysique de l’homme ?

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roblématisation:
Le sens est le lien entre le rapport mimétique, la correction, et le rapport métaphysique. Donc le roman donne du sens tandis que la vie elle-même à la vie. En soit l’œuvre d’art est une révolte dans le sens où elle donne du sens à ce qui n’en a pas. Le terme « sens » a deux significations. D’abord le roman a un sens, car le personnage a une direction, une finalité, un but qui va le pousser jusqu’aux extrémités. Ensuite le roman a un sens parce qu’il s’oppose à l’absurde de l’humour.
Donc la problématique serait: « Comment le roman qui corrige le monde réel en lui adjoignant un sens répond à un besoin métaphysique de l’homme ? »

Méthodologie:

Introduction (voir exemple):

- Entrée en matière. Eviter les entrées en matière trop générales, les citations, les démonstratifs.
- Citer le sujet, ou le condenser et indiquer les références.
- Analyse des termes du sujet.
- Annoncer la problématique.
- Annoncer le plan.

3 parties dans lesquelles il faut contester le sujet quand cela est possible:

I- Le roman est l’organisation concertée du destin des personnages.
A) Le personnage romanesque a un destin qui va à l’extrémité de sa passion.
Selon Camus le personnage romanesque est « comme une personne », à la différence qu’il va jusqu’au bout de sa passion (Ex: la Princesse a un réel état civil, mais elle n’oublie pas sa passion pour le duc; le comte de Monte-Cristo qui va jusqu’au bout de sa vengeance). Le destin du personnage romanesque créer une permanence et une cohérence (Le père Goriot est nommé « le Christ de la paternité » tant il est dévoué à ses filles). Le roman n’embellit pas pour autant la vie, donc avoir un destin ne veut pas dire être héroïque (Gervaise dans L’Assommoir): « Leur univers n’est ni plus beau, ni plus édifiant… ». Le personnage romanesque va jusqu’au bout de sa passion ce qui le rend cohérent.
B) C’est la mise en forme romanesque qui confère un destin au personnage.
L’idée que « l’action trouve » sa forme

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