Comment les œuvres littéraires permettent-elles au lecteur de découvrir le pouvoir que l'on peut tirer du langage ?
« La langue est la meilleure et la pire des choses » Esope
En lisant un ouvrage, le lecteurs peut découvrir plusieurs pouvoirs et mises en œuvre de la rhétorique :
On peut faire l'éloge et le blâme de quelque chose pour que le lecteur puisse se forger sa propre opinion.
Par l'éloge et le blâme d'un seul, l'auteur tend à dégager les qualités et les défauts de tous. Par exemple, si nous prenons Dom Juan de Molière, nous pouvons remarquer que Dom Juan fait le blâme de la fidélité et à la fois l'éloge de l'infidélité.
« La constance n'est bonne que pour les ridicules », « Tout le plaisir de l'amour est dans le changement ».
Ce n'est pas le cas de tous les textes, où l'auteur veut nous convaincre de ses idées grâce à des moyen rhétoriques. Dans le loup et l'agneau (initialement d'Esope )reprit par la Fontaine, par un moyen qui est d'exposer que « la raison du plus fort est toujours la meilleure », on arrive à faire passer le message inverse ; que c'est le plus fort qui est en tort.
Le discours d'un orateur (Homme persuasif) est brillant, il arrive à faire passer à un ignorant un âne pour un cheval,à faire passer le mal pour le bien(ou l'inverse).
Mais pour persuader quelqu'un de quelque chose qui n'est pas vrai, il faut avoir égard de la personne envers qui l'on s'adresse.
Comme l'a dit Blaise Pascal dans « De l'esprit géométrique et de l'art de persuader ; « [...]De sorte que l'art de persuader consiste autant en celui d'agréer qu'en celui de convaincre [...] ».
Et pour convaincre, il faut être habité par le sujet que l'on expose.
Comme Victor Hugo à l'Assemblée législative faisant le blâme de la misère.
« Je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu'on peut détruire la misère. »
D'après le discours de Badinter pour l'abolition de la peine de mort, tout ce qu'il nous dicte sembler vrai à celui qui l'entend car il nous