Comment optimiser la gestion de trésorerie au sein de l’office national de l’electricité ?
Le concept de Cash Custing Management est né d’une prise en compte de la notion de milieu de bilan, au même titre qu’il existe un « haut » et un « bas » de bilan. En effet, pour les entreprises qui travaillent dans le sectueur BtoB, ce milieu de bilan, et plus précisément les comptes clients et fournisseurs, pèsent lourd en proportion dans le bilan et, de façon contradictoire, n’ont pas fait l’objet jusqu’à aujourd’hui, d’une optimisation spécifique. En revanche, depuis une trentaine d’années, les entreprises ont considérablement travaillé leur haut de bilan, de par la recherche d’une structuration financière la plus appropriée de leurs dettes, ainsi que leur trésorerie, c’est-à-dire le bas de bilan. Le milieu de bilan apparaît aujourd’hui, comme écartelé entre le haut et le bas de bilan, du fait d’une véritable sophistication de l’ingénierie financière, et ne peut donc plus jouer son rôle de liaison dynamique entre les deux.
Il devient impératif pour les entreprises françaises d’adopter une nouvelle conception du pilotage d’entreprise également orientée vers les liquidités, à l’instar de l’approche anglo-saxonne : bien souvent les sociétés se retrouvent exsangues suite à des achats stratégiques du point de vue de la rentabilité, qui s’avèrent ruiner la trésorerie de l’entreprise.
La véritable difficulté, au cœur de cette problématique d’optimisation du poste clients/fournisseurs, réside dans l’assimilation de cette fonction à une activité comptable, à tel point que de nombreuses entreprises cherchent même à en sous-traiter la gestion à des partenaires externes. Il s’agit en réalité, d’une fonction stratégique, transversale à l’ensemble de l’entreprise, devant être assumée par chacun des services en interne.
Toutefois, à l’heure actuelle, aucun collaborateur ne se sent réellement responsable de cette logique d’optimisation du cash, les services commerciaux partant du