Comment Émile Zola rend-il ce portrait sensuel?
Question: Comment Émile Zola rend-il ce portrait sensuel?
Ce texte est le portrait d'une charcutière extrait de l'incipit du chapitre 1 de l’œuvre Le Ventre de Paris écrite par Émile Zola en 1873 au 19ème siècle durant l'époque du réalisme et naturalisme. Dans cet extrait, Florent un jeune homme qui s'est échappé du bagne, contemple la vitrine d'une charcuterie ou il décrit sa belle-sœur Lisa la charcutière dont il va faire la connaissance.
Comment Zola réussi-t-il a rendre ce portrait sensuel?
Je vais étudier la maniére de rendre ce portrait sensuel en decrivant Lisa comme une femme parfaite et très belle puis en parlant d'elle comme si c'était une marchandise.
Tout d'abord l'auteur présente la jeune femme comme étant une femme très lumineuse et très belle «l3 c'était une belle femme » " c'était une belle femme", " elle avait un air de grande honnêteté ". Lisa est une femme qui inspire le bonheur " elle mettait un bonheur de plus", "dans la plénitude heureuse" et d'ailleur tout cela ce manifeste par sa tenue: " déjà ses cheveux (étaient) lissés, collés et comme vernis" alors qu'elle vient de se lever; ses vêtements d'une blancheur irréprochable éclatent dans le soleil (" ses manches et sa jupe éclatantes ") et, " trempée de clarté ", cette jeune femme prend " un bain de lumière matinal " dont les effets bouleversent l'ordonnance classique des couleurs au point que ses cheveux paraissent " bleus ". Lisa est présenter comme une femme parfaite et très belle, l'auteur a fait une éloge de la jeune charcuterière. Cette éloge peut rendre le portrait très sensuel.
Ce tableau fait frissonner Florent comme en témoignent les assonances et les allitérations : " Florent sentit un frisson à fleur de peau ". A cela s’ajoute l’idée que " flore " est de la même famille que " fleur ". La beauté de la jeune fait frissonner florent qui est un jeune homme, ce qui donne un coté très sensuel au portrait.