commentaire Assomoir Emile Zola
Les cinq textes du corpus, Les Caracteres de Jean de La Bruyere, Lettre à Louis XIV de Fénélon, Discours à l’Assemblée de V.Hugo, Les Effarés de Arthur Rimbaud et enfin l’Assomoir de Emile Zola ont pour point commun de vouloir dénoncer la misère du peuple, pour cela ils ont recourt à l’utilisation de procédés argumentatifs. Tout d’abord, les auteurs cherchent à nous persuader de l’existence de cette misère par l’énumération par exemple la Bruyère met en avant les dures conditions de vie des hommes « où ils vivent de pain noir, d’eau et de racine (…) la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre ». Mais l’utilisation de l’énumération est encore plus persuasive dans le texte de V.Hugo où il décrit avec précision ces difficiles conditions de vie « resserrées entre de hautes masures, sombres, humides, glaciales, méphitiques, pleines de miasmes stagnants, encombrées d’immondices, les fosses d’aisance à côté des puits » ou encore lorsque il fait la répétition du mot « travail », en effet, « un travail sans relâche, le travail acharné (…) le travail de l’homme, le travail de la femme, le travail de l’âge mur, le travail de la vieillesse, le travail de l’enfance, le travail de l’infirme » ceci marque le lecteur d’une part par le fait de devoir lire tant de fois le même mot et d’autre part car le mot « travail » n’est pas anodin il est souvent associé à une tâche difficile, contraignante, désagréable. De plus, pour dénoncer cette misère les auteurs font appels à la comparaison, ils comparent souvent les humains à des animaux « ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes » (ligne 4-5) en une seule phrase La Bruyère nous fait comprendre qu’il parlait des hommes depuis le début du texte alors que nous pensions qu’il évoquait des animaux « L’on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles… » (ligne 1), cela nous montre que La Bruyère ne fait pas la différence entre animal et humain. Lui aussi, Arthur Rimbaud dans Les