Commentaire balzac
" Vers le milieu du mois de juillet de l’année 1838, une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris, et nommées des milords, cheminait, rue de l’Université, portant un gros homme de taille moyenne en uniforme de capitaine de la garde nationale. "
Balzac est un écrivain français. Il naît en 1799 et meurt en 1850, à Tours. Il est l'auteur de bon nombre d'oeuvres telles que Peau de chagrin, Chef d'oeuvre inconnu, A la recherche de l'absolu, et plein d'autre encore. Il a rassemblé toutes ses oeuvres pour n'en faire qu'une seule intitulée "La Comédie humaine", publiée en 1842. Dans ces oeuvres, il dresse un tableau synthétique de l'humanité. Comment, dans ce texte, reconnaît-on l'écriture de Balzac ? Tout d'abord, nous avons l'emploi du temps de l'imparfait dans le texte. Nous avons vu que dans ses textes, les temps les plus utilisés sont le présent ou l'imparfait. L'imparfait montre qu'il parle, évidemment, au passé et généralement lorsqu'on désigne le passé, c'est que nous nous remémorons certains souvenirs, heureux ou autres, ce qui nous amène à faire un lien entre le texte et la nostalgie de Balzac. Nous savons que notre auteur est mélancolique, qu'il "regrette" le temps d'avant la Restauration ce qui pourrait nous amener à déceler derrière ce temps de l'imparfait employé dans ce texte, un trait de caractère qui n'est autre que nostalgique. Cependant, nous n'avons pas seulement le temps employé qui est signe d'une quelconque nostalgie dans le texte. La phrase suivante montre qu'il n'apprécie pas réellement le progrès : "une de ces voitures nouvellement mises en circulation sur les places de Paris". On a l'impression qu'il veut insister sur l'adjectif démonstratif qu'est le mot "ces" pour désigner les nouvelles voitures comme des choses étranges qui ont "débarqué", comme une abomination, comme un dégoût envers les choses nouvelles. Nous avons l'impression que dans