Commentaire britannicus
Britannicus
Acte II scène 2
L’amour est un sentiment pendant l’antiquité fut source de multiples conflits capable d’animer une famille entière. C’est pour cette raison qu’il constitue un domaine important chez Racine. Cette tirade est un extrait de la pièce de théâtre tragique Britannicus écrite en 1669 par Racine un dramaturge français imprégné par le Jansénisme. C’est la première scène ou les spectateurs rencontrent véritablement Néron car jusqu'à présent ils ne le connaissaient que par les propos d’autres personnages notamment de sa mère Agrippine. Dans cette scène Néron l’empereur décrit a Narcisse qui est le confident de son rival ses sentiments envers Junie.
Comment le récit de l’enlèvement de Junie révèle-t-il de la part de Néron un amour sadique ?
Après avoir analysé le récit de l’enlèvement de Junie nous opposerons un Néron amoureux à un Néron sadique.
Le récit de l’enlèvement de Junie est présentée a l’aide d’une hypotypose c'est-à-dire une image, un tableau, Néron peints les faits dont il parle comme si ce qu’il disait était actuellement devant ses yeux ce qui en fait une description animée. La première partie du récit montre un spectacle en clair obscure, l’éclairage est sombre v.387 « nuit » v. 393 « les ombres, les flambeaux ». Les verbes sont a l’imparfait et au présent, c’est une description de la scène C’est le récit d’une vision réelle celle ou Néron rencontre Junie pour la première fois. La seconde partie du récit est une scène imaginée par Néron durant toute la nuit v.406 « mes yeux sans se fermer on attendu le jour» entre lui et Junie. Il devient le metteur en scène dans une pièce de théâtre. La division entre les deux parties est visible dans le vers 400-401 « Je l’ai laissée passer dans son appartement. J’ai passé dans le mien ». L’imparfait montre l’aspect duratif, le plaisir que prend Néron à s’imaginer cette scène.
Avec un récit d’enlèvement de la réalité opposé a une rêverie, Néron peut-il