Molière est un auteur de théâtre du XVIIème siècle. Ses comédies, fidèles à l'esprit du classicisme, prétendent corriger les moeurs par le rire. Elles sont particulièrement appréciées de Louis XIV et de sa cour. Les Femmes savantes est une de ses comédies, écrite en 1672. Cette pièce en cinq actes et en alexandrins illustre le désordre qui règne dans la maison bourgeoise de Chrysale, depuis que les femmes de la maison y ont pris le pouvoir, en imposant à tous leur passion excessive pour l'esprit et le savoir. Philaminte, mère d'Henriette, veut ainsi donner sa fille en mariage à un poète précieux, Trissotin, alors que la jeune fille aime Clitandre d'un amour réciproque. Dans ce dialogue de la scène 4 de l'acte I, on voit ainsi Clitandre tenter de gagner Bélise, la tante d'Henriette, à sa cause.

I - Un intérêt dramatique de la scène

Clitandre quand il aborde Belise, a pour but de la convaincre de lui consentir la main d'Henriette, or cette scène ne fait que noué encore plus la complexité de cet amour, il ne parvient pas a mener a bonne fin ce qu'il avait projeté, on peut ajouter que le texte possède une tonalité comique, car cette scène cherche essentiellement a nous faire rire, mais on peut aussi dire qu'elle a une tonalité tragique, en effet, cette scène donne la conviction intime qu’il n’y a plus d’issue pour Clitandre, et que la situation ne s'arrange pas.
On peut d'ors et déjà interprété le rôle de Bélise définit comme un personnage dramatique, de ce que Bélise ôte a l'amour ce qu'Henriette pouvait lui apporter de raisonnable et de convenu.
Molière avait pour perspective, dans cette scène de nous faire comprendre que l'amour entre Henriette et son amant est alambiquée, aussi, cette complexité de la situation est accentué par le Quiproquo.

II – Quiproquo comique

Un jeu subtil existe dans le quiproquo, a priori Bélise est une folle qui ne veut pas comprendre ce qui lui est dit si clairement,pourtant on assiste a un emploi anaphorique du prénom