Commentaire composé des confessions de rousseau
Les Confessions de Rousseau, livre I, fut publié en 1782, au XVIIIème siècle, siècle des lumières. Il s’agit d’une œuvre autobiographique. Rousseau signe un pacte de sincérité avec le lecteur : « Voilà ce que j’ai fait, ce que j’ai pensé, ce que je fus. J’ai dit le bien et le mal avec la même franchise. » Il proteste de sa sincérité grâce au mot « franchise ». Rousseau s’adresse à ses lecteurs : ses contemporains. En tant que philosophe, il utilise un processus d’aliénation. L’amour de soi, légitime et naturel, s’est perverti en amour propre, qui incite Rousseau à se comparer aux autres hommes. Il cherche ainsi son bonheur dans le regard des autres.
En écrivant ce texte, Rousseau a pour but d’écrire un livre unique. Il veut se montrer à ses contemporains en tant qu’homme « dans toute la vérité de la nature ». Rousseau se présente comme un homme unique, ne ressemblant à personne. Il défend sa différence : « Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.». Il utilise la métaphore du moule : « Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m’a jeté. ». Le lecteur ne pourra donc en juger qu’après avoir lu le livre. Rousseau souhaite intégrer dans son livre ses opinions, l’opposition radicale séparant l’homme naturel, qui vit seul, sans langage, sans moralité, mais heureux, inaccessible à la division intérieure comme à l’oppression, et l’homme en société, malheureux, dénaturé, disloqué, ayant substitué le paraître à l’être, l’opacité à la transparence.
Le livre de Rousseau, Les Confessions, reflète ses pensées, sa vie, sa vision du bien et du mal. C’est un livre franc. Rousseau proteste de sa sincérité, c’est donc un pacte de sincérité établi entre auteur et lecteur contemporain ou lecteur à venir. Il se montre tel qu’il fut : « méprisable et vil quand je l’ai été, bon, généreux, sublime quand je l’ai été. » Il y a une répétition de « quand je l’ai été », ce qui montre qu’il est en réalité